Les musées se lancent dans une bataille de culs pour dévoiler leurs collections

Les musées se lancent dans une bataille de culs pour dévoiler leurs collections

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Par Lise Lanot

Publié le

Sur Twitter, un musée anglais a lancé sa nouvelle "bataille des curateurs" : le #BestMuseumBum.

Chaque vendredi, le musée de Yorkshire lance sur son compte Twitter la #CuratorBattle, soit la “bataille des curateurs”. Chaque semaine, un nouveau thème est proposé et les internautes et les centres d’art volontaires sont invités à partager une œuvre correspondant à ce thème, espérant gagner la “bataille” de la “meilleure œuvre” amicale. Sous les dehors badins de cette compétition, le Yorkshire Museum permet une large diffusion numérique d’œuvres venant des quatre coins du monde. 

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Le vendredi 26 juin dernier, le musée a lancé le thème du #BestMuseumBum, soit les plus belles paires de fesses des musées. Sans surprise, le défi a rameuté un bon nombre de curieux·ses. Le bal a été lancé par le musée britannique avec une vue du derrière d’une statuette antique en marbre.

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“C’est l’heure de la #BatailleDesCurateurs ! Le thème d’aujourd’hui est #LesMeilleuresFessesDesMusées ! Cette statuette romaine en marbre fissurée montre un athlète au top de sa forme ! Il se peut qu’elle ait décoré la maison d’un des plus riches résidents d’Eboracum. Quelqu’un en a-t-il croqué un bout ? Essayez de battre ça !”

Des conservateur·rice·s de musées ont pris part au défi, en même temps que le public, qui partage avec plaisir ses œuvres préférées de ses musées favoris. Le hashtag dédié est désormais rempli de paires de fesses peintes, dessinées ou sculptées, datant de plusieurs siècles ou de quelques années seulement. 

Lee Clark, en charge de la communication du fonds du Musée du Yorkshire, souligne auprès de Bored Panda les possibilités infinies tendues par les réseaux sociaux : “La base du projet, c’était de créer une expo virtuelle d’objets venant du monde entier rassemblés sous un même thème. Cela prendrait des années à mettre en place si on voulait en faire une expo physique, mais sur Twitter, ça prend seulement quelques heures ou quelques jours.”

Ce genre d’initiatives ne remplacera jamais vraiment l’expérience muséale mais elle permet de démocratiser et simplifier l’accès à l’art. Le succès de ce défi prouve que le public des réseaux sociaux est friand de cet accès culturel virtuel et que les musées pourraient en profiter pour partager davantage de matière, de connaissances et d’œuvres en ligne, avec un public plus large qui n’a pas toujours l’habitude de se rendre en leur sein.

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