C’est la montée des marches la plus sélective de la planète : le gala du Metropolitan Museum of Art à New York a fait défiler lundi soir des centaines de personnalités internationales, dans des tenues extravagantes, pour une soirée annuelle philanthropique après deux éditions bouleversées par la pandémie.
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Le Met Gala 2022, au cœur de Manhattan, a donné lieu à un déferlement d’images de vedettes répondant au code vestimentaire de cette année, “Gilded Glamour”, qui renvoie au “Gilded Age”, l’âge d’or états-unien de la fin du XIXe siècle. Elles se sont succédé dans des robes clinquantes, smokings, tenues chics, invraisemblables ou même porteuses de messages politiques, sur les marches du Met.
Malheureusement, ce thème n’est pas si “glamour” qu’il n’y paraît, note le journaliste du HuffPost, Valentin Etancelin : cette “période florissante” était surtout “marquée par la hausse des inégalités de richesse”. Ce thème n’est toutefois jamais choisi au hasard ; il inaugure systématiquement une exposition annoncée par le musée. Le thème “Gilded Glamour” renvoyait cette année à l’événement “In America: An Anthology of Fashion”.
Du 7 mai au 5 septembre 2022, cette exposition – organisée par le Costume Institute – explorera l’histoire “complexe” de la mode états-unienne dans les ailes et salles du musée dédiées à ce département. Il s’agit de la deuxième partie de l’expo “In America: A Lexicon of Fashion”, inaugurée lors du Met Gala 2021.
Les “period rooms” de l’aile américaine passent en revue trois siècles de vie domestique et de décoration d’intérieur à travers vingt salles. Dans cette nouvelle exposition, l’accent sera donc mis sur le vêtement porté par les citoyen·ne·s américain·e·s, dans différents États, du Minnesota au Massachusetts, “du XVIIIe siècle à nos jours”. “Plus de deux siècles” seront parcourus pour tenter de dégager une “identité américaine” et de revenir sur son histoire politique, esthétique, culturelle, sociale et intime.
Konbini arts avec AFP
