Pour oublier la pandémie, la ville d’Aix lance une biennale d’art et de culture

Pour oublier la pandémie, la ville d’Aix lance une biennale d’art et de culture

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© Laura Cleffmann/Unsplash

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Par Donnia Ghezlane-Lala

Publié le

Cet événement artistique accueillera près d’une centaine de projets.

Comme un exutoire à deux ans de pandémie, Aix-en-Provence donnera le coup d’envoi, le 26 mars, de sa première biennale d’art et de culture. Cette biennale, baptisée “Une cinquième saison”, “est d’abord née d’une souffrance qui était celle de la pandémie où les acteurs culturels n’avaient plus de public, avaient du mal évidemment à créer”, a détaillé Sophie Joissains, maire UDI d’Aix-en-Provence.

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“J’ai véritablement senti ce besoin de création, de faire émerger quelque chose qui était de l’ordre d’un cri de vie”, a-t-elle ajouté. Chaque temps de la biennale, qui se déclinera en quatre périodes de trois semaines suivant le rythme des saisons (printemps, été, automne et hiver), fera l’objet d’un week-end de lancement en accès libre.

Pour celui des 26 et 27 mars, qui ouvre la “Saison printemps” jusqu’au 17 avril 2022, le public pourra ainsi déambuler dans les différents quartiers de la ville au gré de cinq parcours artistiques qui le mèneront des hauts d’Aix-en-Provence jusqu’au Jas-de-Bouffan en passant par le centre historique et le forum culturel, sans oublier la montagne Sainte-Victoire.

Au programme notamment : du cirque, des expositions BD des installations d’art contemporain, un jeu de piste pour découvrir son animal totem ou encore une performance d’Angelin Preljocaj autour du philosophe Gilles Deleuze.

“L’idée et le besoin ont été de relier les thématiques, de relier les acteurs culturels, parfois très puissants sur la ville, parfois un peu moins”, a détaillé Mme Joissains, précisant que plus de 70 partenaires culturels avaient été associés dans ce projet “totalement co-construit” et sans directeur artistique.

“Ce sont les artistes qui sont replacés au cœur de la vie collective” avec ce projet qui n’est pas là “seulement pour réenchanter le monde mais aussi pour refaire du lien social, irriguer le territoire, pour stimuler la vie économique qui a traversé une période de misère”, a expliqué de son côté Philippe Pintore, directeur général adjoint des services culturels de la ville.

Konbini arts avec AFP