Une rame de métro, qui avait en novembre 2020 aux Pays-Bas miraculeusement atterri sur la sculpture d’une queue de baleine géante, la sauvant de la catastrophe, a déraillé notamment à cause d’une vitesse bien trop élevée, selon un rapport officiel. La pluie, ayant rendu les rails mouillés, et le temps de réaction trop important du chauffeur qui n’a pas freiné à temps, sont également des facteurs qui ont provoqué l’incident, à Spijkenisse, près de Rotterdam.
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Au lieu de s’écraser dans l’eau dix mètres plus bas, la rame de tête du métro, après avoir défoncé un panneau stop, avait terminé suspendue spectaculairement dans les airs, perchée sur la queue argentée d’un cétacé de métal. La sculpture, constituée de deux queues de baleine géantes qui émergent de l’eau, s’érige dans un parc situé sous le métro aérien.
Le conducteur du métro, qui était seul à bord, était sorti sain et sauf de l’accident. Selon une enquête, ouverte pour déterminer la cause de l’accident, le métro avait une vitesse de 57 kilomètres par heure sur un tronçon où la vitesse aurait dû être limitée à 35 kilomètres par heure.
“La voie où s’est produit l’accident est une voie de garage, mais la vitesse autorisée correspondait à celle en vigueur sur une voie principale” soit 70 kilomètres par heure, alors qu’elle aurait dû être de 35 kilomètres par heure, a indiqué dans un communiqué l’entreprise chargée des transports en commun dans la ville et l’agglomération de Rotterdam, RET.
“L’étude montre que nous avons échoué sur un certain nombre de points”, a déclaré Maurice Unck, directeur général de la RET. “Immédiatement après l’accident, nous avons rendu techniquement impossible qu’un accident similaire se reproduise : la voie en question a été mise hors service”, a-t-il ajouté. Le conducteur, à qui il est reproché d’avoir freiné trop tard, a reçu un rappel des instructions, a précisé l’entreprise, et a été mis à pied, selon les médias locaux.
Avec AFP.
