Oubliez les nudes classiques, l’heure est au Boomerang sexy

Oubliez les nudes classiques, l’heure est au Boomerang sexy

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© Damon Hall/Shifaaz Shamoon via Unsplash/Boomerang

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Par Florian Ques

Publié le

Ça y est, les gifs olé olé s'imposent désormais comme l'étape supérieure du sexting.

Pour peu qu’on daigne flirter avec un·e prétendant·e à l’ère du tout-connecté, l’échange de nudes s’est plus ou moins instauré comme un rite de passage inévitable. Année après année, la pratique du sexting semble se démocratiser : dans un sondage réalisé par le média spécialisé GQ en novembre 2018, on apprenait que 40 % de personnes âgées de 16 à 14 ans étaient d’accord sur le fait que l’envoi de photos dénudées était devenu la norme. Enfin, les photos, c’est quand même so old school.

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Dans le monde merveilleux du sexting, les images statiques appartiennent désormais au passé. Oui, si on veut réellement être à la page, il faut s’adonner aux Boomerang érotiques. Pour les moins technophiles, un Boomerang, c’est une courte vidéo composée de 10 images prises à la suite et rattachées les unes aux autres pour créer une sorte de gif.

© Damon Hall/Shifaaz Shamoon via Unsplash/Boomerang

En d’autres termes, c’est une mini-vidéo sans son qui se répète en boucle. Si les Boomerang peuvent être générés via l’interface d’Instagram, c’est aussi le cas par l’application dédiée Boomerang qui permet ensuite de les télécharger dans la galerie.

Comme nous l’apprend Mashable, de plus en plus de gens utiliseraient ce type de format pour jouer la carte de la séduction virtuelle. “J’avais un peu de mal à capturer l’aspect rebondi de mes fesses parce qu’elles avaient l’air plates quand j’essayais de prendre une photo, évoque Ann dans l’article. Et puis à force d’essayer, j’ai compris que je pouvais faire un Boomerang pour donner un peu de mouvement. Je me sentirais ridicule à l’idée de faire une vidéo, donc un Boomerang semble être le juste milieu.”

Ce n’est pas faux : une photo classique ne capte qu’un angle précis qui ne sera pas forcément flatteur ou facile à cibler, là où un Boomerang permet un plus grand éventail de possibilités. “Je pense que ça paraît plus réel aussi d’une certaine manière, grâce au petit mouvement, avance une autre personne interviewée. Ça donne davantage l’illusion d’être présent·e dans la pièce.”

Mais là encore, il y a le revers de la médaille. Une jeune femme avoue à Mashable avoir reçu, un jour, un Boomerang d’un pénis faisant l’hélicoptère. Comme avec les nudes, une règle d’or doit toujours être respectée : il est en effet primordial de s’assurer que l’envoi de ce genre de contenu NSFW est consenti. Et de toute manière, le coup de l’hélico phallique, sérieusement ?