En images : aux îles Féroé, l’horreur du massacre de baleines et dauphins

En images : aux îles Féroé, l’horreur du massacre de baleines et dauphins

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© Jan Egil Kristiansen/Getty Images

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Par Lise Lanot

Publié le

Fin juillet, les baies féringiennes se sont colorées du sang de centaines de cétacés.

Le grindadráp, littéralement “mise à mort des baleines”, est une tradition des îles Féroé qui chaque année fait couler autant de sang que d’encre. 

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En écho à une tradition ancestrale, les habitant·e·s de l’archipel danois situé au nord de l’Écosse saignent à mort le plus grand nombre possible de cétacés. Cette chasse a lieu de façon plus ou moins régulière, le plus souvent pendant la saison estivale, sans qu’une date précise ne soit fixée. Des familles se sont ainsi réunies fin juillet pour massacrer des baleines et des dauphins, rabattus au préalable vers les terres par des bateaux.

(© Jan Egil Kristiansen/Getty Images)

Cette année, 500 animaux – dont notamment des baleines-pilotes (aussi connues sous le nom de globicéphales), des dauphins à flancs blancs et des grands dauphins – auraient été tués le long des plages féringiennes. 

Les images de ce macabre événement – avec la vision de la multitude de cadavres éventrés et vidés, la couleur rouge de la mer dans laquelle baignent les corps blessés des cétacés…  ont horrifié de nombreux·euses internautes.

Une viande potentiellement dangereuse

(© Richard Smith-Sygma/Getty Images)

La tradition remonterait aux XVIe siècle. À cette époque, des communautés canadiennes ou groenlandaises la pratiquaient également. Aujourd’hui, seules les îles Féroé continuent cette tradition, au grand désespoir des associations de protection des animaux. Sea Shepherd s’est par exemple rendu cet été dans l’archipel pour tenter de contrer les bateaux des pêcheurs rabatteurs.

Si les Féroïen·ne·s ont très longtemps dépendu de la pêche pour se nourrir, la viande des globicéphales est difficilement mangeable. Depuis les années 1990, des études affirment par ailleurs qu’il est nécessaire de grandement limiter sa consommation de viande de globicéphales, voire de carrément la cesser.

En plus d’être d’une grande violence, ce massacre ne permettra donc pas de nourrir les citoyen·ne·s, la viande étant potentiellement dangereuse – notamment en raison de sa concentration en métaux lourds. 

(© Jan Egil Kristiansen/Getty Images)

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(© Richard Smith-Sygma/Getty Images)

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