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Instagram envisage une version pour enfants de son application

Instagram envisage une version pour enfants de son application

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© Artur Debat/Getty Images / Konbini Arts

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Par Donnia Ghezlane-Lala

Publié le

La nouvelle n’a pas bien été accueillie par des parents internautes.

Instagram réfléchit à une version de son service de partage de photos et de vidéos destinée aux enfants, suscitant des réactions dubitatives, voire outrées, de certains internautes. Le patron d’Instagram, Adam Mosseri, a confirmé ce projet dans un tweet en réaction à une information révélée par le site BuzzFeed.

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“Les enfants demandent de plus en plus à leurs parents s’ils peuvent rejoindre des applications les aidant à rester en contact avec leurs amis”, a écrit Mosseri. “Une version d’Instagram où les parents gardent le contrôle, comme ce que nous avons fait avec Messenger Kids, est une idée que nous explorons.”

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Plusieurs usager·ère·s de Twitter ont réagi avec virulence à son tweet, s’inquiétant des risques de harcèlement ou de l’exposition des plus jeunes à des contenus inadaptés. “On ne donne pas des choses aux enfants parce qu’ils les VEULENT”, a répondu une utilisatrice se présentant comme “une mère”. “On ne donne pas aux enfants des outils dangereux avec lesquels ils peuvent jouer quand les adultes eux-mêmes n’ont pas trouvé le moyen de rendre ces outils sûrs”, a-t-elle ajouté.

Instagram, dont la maison mère est Facebook, requiert un âge minimum légal de 13 ans pour s’inscrire, mais les usager·ère·s peuvent mentir sur leur date de naissance. La plateforme a dévoilé la semaine dernière une série de mesures visant à protéger les plus jeunes, dont une technologie utilisant l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique pour deviner l’âge réel des utilisateur·rice·s.

Instagram a aussi annoncé l’interdiction aux adultes d’envoyer des messages aux mineur·e·s qui ne les suivent pas afin d’éviter des échanges non sollicités. Par ailleurs, les mineur·e·s vont recevoir des notifications au sujet d’adultes ayant fait preuve d’un “comportement potentiellement suspect”, ce qui a pour but de limiter les interactions.

Avec AFP.