Sur Instagram, Jameela Jamil dénonce le whitewashing dont elle a été victime

Sur Instagram, Jameela Jamil dénonce le whitewashing dont elle a été victime

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© Frazer Harrison/Getty Images

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Par Florian Ques

Publié le

L'actrice de "The Good Place" continue de lutter ardemment contre les diktats et d’œuvrer pour une société plus body-positive.

La plupart des gens ont beau connaître Jameela Jamil pour son personnage over the top dans la série américaine The Good Place, l’actrice fait aussi parler d’elle de par son rapport aux réseaux sociaux. À maintes reprises, elle s’est servie de sa plateforme pour encourager au body-positivisme et s’est d’ailleurs exprimée sur des thématiques qui lui sont chères comme les tabous autour des vergetures ou de la cellulite. Désormais, elle s’en prend à un ennemi de taille : Photoshop.

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C’est sur son compte Instagram personnel que la comédienne britannique a partagé le cliché plus haut, soulignant sans vergogne l’abus de Photoshop dont elle a été victime. La photo en question serait issue d’un shooting qu’elle avait réalisé en 2011 pour un magazine danois. Et ce qui l’a choquée, c’est bel et bien une accumulation de petites retouches çà et là qui l’ont conduite, au bout du compte, à être mal à l’aise avec le rendu final.

“Ça m’a rendue malade d’essayer d’être à la hauteur de cette image dans la vraie vie”, avance-t-elle en légende de la photo diabolique. Précisément, Jameela Jamil a été ici sujette à du whitewashing – comprendre qu’on a éclairci sa peau pour qu’elle paraisse plus blanche – mais ce n’est pas tout. Son bras aurait également été retouché pour sembler plus maigre alors que les vergetures sur sa poitrine ont largement été estompées pour qu’on ne les voit (presque) plus.

La star de The Good Place a donc bien pris soin d’expliciter les multiples retouches qui ont été effectuées sur l’image dans un but ultime : faire comprendre que les photos des magazines sont très souvent faussées. Et que, en prime, celles-ci promeuvent une représentation erronée de la femme, renforçant des stéréotypes et générant une forte pression sociale de vouloir ressembler à ces versions photoshoppées totalement inatteignables. En 2019, il serait temps de faire bouger les choses.