Pinkstagram, le compte hypercoloré qui va vous faire voir la vie en rose

Pinkstagram, le compte hypercoloré qui va vous faire voir la vie en rose

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Par Florian Ques

Publié le

La page Insta qui aurait été parfaite pour Édith Piaf.

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Lors de nos interminables déambulations sur Instagram, il nous arrive de tomber sur des comptes qui ont le mérite de savoir attirer notre attention au premier coup d’œil. C’est le cas de Pinkstagram, cette page du réseau social entièrement dédiée à la couleur rose. Du fuchsia, du pastel, du terracotta et on en passe : pas de discrimination, toutes les nuances de rose sont mises à l’honneur dans ce royaume de légèreté.

À raison de plusieurs posts par jour, cette page miraculeuse (on n’exagère qu’un tout petit peu, of course) fait la part belle à la couleur fétiche de Barbie. Et ce, de multiples façons. Chez Pinkstagram, le contenu des photos compilées est varié : on peut aussi bien découvrir l’architecture atypique de bâtiments quasi futuristes que tomber raide dingue d’une paire d’escarpins rose vif. Des fleurs exotiques, des donuts au glaçage dégoulinant, des néons lumineux…, absolument tout peut atterrir sur ce compte thématique, si tant est que chaque photo témoigne d’une prépondérance de rose.

Derrière ce compte haut en couleur se cache Laura, une Italienne de 25 ans, fascinée par la couleur au cœur de sa curation. Un penchant pour le rose qu’elle n’a pas toujours revendiqué, comme elle nous l’atteste :

“J’ai choisi la couleur rose parce que c’est ma teinte préférée et ça l’a toujours été. J’aime voir la vie en rose ! Quand j’étais jeune, je pensais que le rose était une couleur trop girly et j’avais trop honte de l’assumer auprès de mes camarades de classe. Pour la plupart des gens, c’est toujours perçu comme ça. Puis, en grandissant, j’ai réalisé qu’il n’y avait pas de mal à associer la couleur rose à la féminité. C’est juste une couleur, les hommes peuvent l’apprécier aussi.”

Il est vrai que le rose, qu’importe sa nuance, est associé de manière générale aux femmes, bien que ces dernières années ont vu l’usage de la couleur se démocratiser. Notamment grâce au “millennial pink”, on ne va pas se mentir. La question qu’on se pose alors tout naturellement est la suivante : comment Laura fait-elle pour dénicher les clichés qui vont venir homogénéiser sa page ?

“Personnellement, j’aime reposter des photos sur lesquelles on me tague ou celles qui utilisent le hashtag #pinkstagram. Parfois, je partage des photos que je trouve par hasard sur Instagram ou Pinterest”, nous confie-t-elle au cours d’une brève interview. En soi, vous l’aurez compris, si l’envie vous prend d’apparaître sur sa page, un simple hashtag devrait faire l’affaire. Mais la règle d’or à ne jamais omettre ? “La chose la plus importante, c’est de créditer l’artiste à qui appartient le contenu que je poste”, affirme la créatrice de Pinkstagram. Un juste retour des choses.

Lorsque l’on demande à Laura quelles ont été ses influences pour ce compte, l’hésitation est palpable. “Je n’ai pas vraiment de pages qui m’inspirent ou que j’essaie d’imiter”, explique-t-elle finalement, “il y a des comptes que j’adore simplement parce que l’idée derrière est super créative et j’aurais aimé y avoir pensé avant”. Au top de sa liste de recommandations, on retrouve par exemple Plants on Pink, qui allie la flore à des arrière-plans roses (décidément), ou encore Sailor Moon Scenery, qui référence les plus beaux décors de l’anime nippon du même nom. De nouveaux comptes à suivre d’urgence.