NoSpace, le successeur de MySpace et Skyblog qui veut redonner du “social” aux réseaux (sociaux)

Pitié des Wizz et des échanges de commz

NoSpace, le successeur de MySpace et Skyblog qui veut redonner du “social” aux réseaux (sociaux)

photo de profil

Par Pierre Bazin

Publié le

L’idée est de recentrer les réseaux sociaux sur vos connaissances plus intimes.

“Aujourd’hui, les réseaux sociaux [“social media” en anglais, ndlr] sont plus des ‘médias’ que des médias sociaux”, c’est sur ce constat que la jeune entrepreneuse tech franciscanaise Tiffany Zhong a décidé de s’atteler à la création d’un “nouveau” réseau social : NoSpace. Et oui, la ressemblance du nom avec l’ancien réseau social MySpace n’est pas une coïncidence.

À voir aussi sur Konbini

Comme elle explique à Bustle, Zhong estime qu’aujourd’hui les réseaux sociaux ont amené une “épidémie de solitude” chez la jeune génération, la Gen Z qui n’a pas connu MySpace, les débuts de Facebook ou encore, chez nous, les Skyblogs. Elle accuse même d’une forme de “For-You-isation” en référence à l’onglet “Pour Toi” de TikTok, nouvel eldorado de la recommandation de contenus via un puissant algorithme.

Avec NoSpace, Zhong souhaite remettre les relations humaines au cœur des réseaux sociaux. Les utilisateur·rice·s du réseau pourront aussi personnaliser leurs profils selon ce qu’ils “regardent, mangent, lisent [ou] écoutent IRL”. L’idée est de remettre vos amis, affinités et pairs au cœur de vos relations sur les réseaux sociaux. D’ailleurs, NoSpace répertorie vos “meilleurs” ami·e·s comme le faisait, en son temps, le Top 8 de MySpace.

L’idée est surtout de recentrer les recommandations en les rapprochant le plus possible des centres d’intérêt et actualités de vos amis proches. Comme à l’époque de vos murs Facebook quand vous informiez tout votre entourage que vous n’aviez pas pu goûter en rentrant du collège à 17 heures parce que votre maman avait oublié de faire les courses.

En tout cas, l’idée a l’air de séduire la Gen Z (ou peut-être les millennials nostalgiques) puisque si la sortie officielle de NoSpace n’est prévue que pour la fin du mois, elle compterait déjà 400 000 utilisateur·rices sur liste d’attente.