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Ce qu’il ne faudra plus faire sur Instagram en 2018

Ce qu’il ne faudra plus faire sur Instagram en 2018

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Par Konbini

Publié le

Il y a forcément quelqu’un qui vous agace sur Instagram : envoyez-lui cet article.

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Au crépuscule de l’année 2017, Instagram occupe gaiement notre temps de cerveau disponible et prend toujours plus d’importance dans nos usages. En un an, la plateforme a nettement évolué, offrant toujours plus de fonctionnalités comme les stories, le superzoom, les vidéos en direct, les sondages, les stickers, etc. Ces améliorations peuvent être perçues positivement, offrant de nouvelles manières d’échanger avec son entourage ou de faire preuve de créativité.

À notre plus grand dam, elles permettent également à tous les utilisateurs insupportables – sous-êtres de la pire espèce – de continuer à polluer nos timelines grâce à de nouveaux outils. Tout comme il y a les bons et mauvais chasseurs, il existe au sein d’Instagram une part sombre d’abonnés irritants. S’il est aisé de glisser du mauvais côté de la barrière, Cheese est là, telle une lueur dans l’obscurité, pour vous guider. Voici donc ce qu’il ne faudra plus faire sur Instagram en 2018 :

  • Le trop-plein de stories, tu arrêteras

D’après notre étude scientifique menée sur un panel de six utilisateurs, il semblerait que trop de pointillés en haut de votre story puissent oppresser les utilisateurs qui déclarent “ne pas avoir le temps“. Et puis, soyez honnête, vous n’avez pas tant de choses à raconter.

  • Non à la vidéo en direct

Si l’idée est audacieuse, elle est toutefois très risquée, le niveau de malaise pouvant facilement atteindre des sommets. Notre équipe d’experts internationaux vous conseille de vous abstenir si vous n’êtes pas une célébrité ou une blogueuse influente. À savoir qu’une dérogation peut-être accordée en cas d’événements exceptionnels auquel vous pourriez assister tel qu’un amerrissage ou un concert improvisé de Willy Denzey.

  • Les filtres Snap sur Insta

Instagram a lancé ses propres filtres faciaux et ils sont moins bien que ceux de Snapchat, certes. Mais ce n’est pas une raison pour vous autoriser à uploader vos images prises avec Snapchat sur une autre plateforme. Vous vous donnez trop de mal pour vos followers, ils le noteront et se désabonneront aussitôt. D’après Martin Stragram, notre psychologue spécialiste des réseaux sociaux, une telle pratique témoignerait d’un manque de confiance en soi.

  • Les-stickers-qui-indiquent-le-jour-de-semaine-ou-la-température

Bien que ça parte d’une intention louable, nous sommes déjà au courant qu’il est mardi et qu’on se gèle le cul. Merci.

  • Le point Boomerang

Il est vrai que le Boomerang a connu de beaux jours. L’été dernier nous étions tous heureux de vous voir sauter dans une piscine à l’infini. Toutefois, le vent a tourné et la vague du Boomerang est déjà retombée. Vous pouvez le ranger dans la boîte des “trucs-à-ne-plus-utiliser”, aux côtés de la police Comic Sans Ms et de l’expression “c’est fastoche”.

  • Le hashtag dissimulé par plein d’espaces

Nous vous observons et nous voyons bien que parmi vous, quelques petits freluquets tentent de cacher le fait d’avoir usé et abusé de hashtags pour appâter le chaland en insérant un tas d’espaces dans la description de l’image ou en les plaçant en premier commentaire : sachez que vous ne trompez personne. En 2018, vous assumerez d’avoir utilisé un mot-dièse.

  • La technique du follow-unfollow pour attirer l’attention de quelqu’un

Une technique du même niveau qu’envoyer un SMS à son ex en disant “désolé·e, ce n’était pas pour toi“. Nous savons que vous valez mieux que ça.

  • L’art du quadrillage

Certains s’attellent à uploader trois photos différentes qui, une fois assemblées, forment une plus grande image. Pourquoi ? Si vous êtes passionnés de mosaïque, c’est super : refaites le sol de votre salle de bains, mais épargnez nos timelines de vos bribes d’images découpées.

  • La photographie culinaire divise encore

Si certains considèrent que les photos de nourriture devraient carrément être proscrites de la plateforme, notre avis à la rédaction est plus modéré. Si une simple pizza ou un brunch dominical ne mérite pas nécessairement un partage, une photo d’un mets délicat montre que vous aimez les bonnes choses, ce qui est positif pour votre e-réputation.

  • La semi-grimace

L’un de nos gros combats chez Cheese. Souvent présentée sous forme de selfie, cette grimace n’a qu’un seul but, vous mettre en valeur. En 2018, vous cesserez les simagrées : soit vous faites une vraie grimace drôle, soit vous assumez votre selfie de BG.

  • Le “regram”

Nous vous parlions récemment avec enthousiasme de l’arrivée prochaine de la fonctionnalité “regram” sur Instagram. Cependant, cette dernière n’est pas encore effective. Cela signifie que, jusqu’à présent, les personnes qui partagent un repost ont utilisé une autre application pour avoir une petite pastille qui indique le pseudo de la personne qui a parlé d’une de leurs images, et l’ont ensuite partagé sur leur compte. Clairement en 2018, vous n’avez pas le temps pour ça.

Bien évidemment cette liste est non exhaustive, nous pourrions y ajouter les déclinaisons de hashtags #instamood, #instalove, #instapic ainsi que l’utilisation du selfie stick. Si nous ne vous donnons pas nécessairement les clés pour devenir dès demain un instagrameur influent capable de refourguer des montres Daniel Wellington en deux images, nous vous épargnerons peut-être d’agacer les personnes qui vous suivent et c’est toujours ça de pris. Bonnes fêtes de fin d’année à tous.