Notif’ : 5 expos photo à ne pas louper pour voyager sans quitter l’Hexagone

Notif’ : 5 expos photo à ne pas louper pour voyager sans quitter l’Hexagone

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© Yan Morvan

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Par Konbini

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On n’a pas toujours besoin de se ruiner en billets d’avion pour être dépaysés. Avant l’été, on fait le plein pour voyager en images avec cinq expos visibles sur le territoire français, de l’Île-de-France à Marseille en passant par Lyon.

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#1. Aller-retour à Beyrouth

L’Institut des cultures d’Islam met la capitale libanaise à l’honneur dans une expo d’envergure qui mêle les œuvres photographiques et filmiques de 16 artistes, afin d’appréhender la ville sous toutes ses coutures.

À travers quatre thématiques, “Le Spectre de la guerre”, “Une ville multiconfessionnelle”, “Le Corps comme marqueur identitaire” et “Des minorités ignorées”, les photographies exposées permettent au public d’entrer en contact avec cette ville plurielle.

En images, le public part ainsi à la rencontre de confessions diverses, de tatoueurs et tatoué·e·s, de milieux underground ou très traditionnels, afin de saisir la myriade de facettes du pays et de sa capitale, aux confluents de tant de cultures et de religions.

© Vianney Le Caer<br><em><span style="font-size: 16px;"><br></span><span style="font-size: 16px;">L’exposition “</span><span style="font-size: 16px;"><a href="https://www.institut-cultures-islam.org/">C’est Beyrouth</a>” est à <a href="https://www.institut-cultures-islam.org/cest-beyrouth/">L’Institut des cultures d’Islam</a> jusqu’au 28 juillet 2019. </span></em>

#2. Crochet par la Tunisie

Le musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée passe le printemps et l’été aux couleurs de la Tunisie. L'”Instant tunisien” est l’adaptation d’une exposition dévoilée au début de l’année au musée National du Bardo, à Tunis. Un fonds d’archives mêlant photographies, enregistrements audio et vidéo, dessins et articles de journaux retrace la révolution tunisienne, des premiers soulèvements populaires en 2010 jusqu’à la fuite du Président Zine el-Abidine Ben Ali en 2011.

La dimension tout à fait novatrice de cette révolution, “spontanée, indépendante de toute idéologie et sans guides politiques”, tel que le précise le Mucem, concernait notamment l’implication des réseaux sociaux et de la communication numérique. Alors que le peuple algérien se soulève actuellement contre le régime d’Abdelaziz Bouteflika, cette rétrospective permet, presque dix ans plus tard, de se replonger dans la ferveur qu’a connue la Tunisie.

© Yassine Bousselmi

L’exposition “Instant tunisien” est visible au Mucem de Marseille jusqu’au 30 septembre 2019.

#3. Déambulations imagées à travers le continent africain

La fondation Henri Cartier Bresson met à l’honneur le lauréat de son Prix 2017, Guy Tillim, en exposant sa dernière série Museum of the Revolution. Celle-ci est composée de “longues déambulations qui l’on conduit de Johannesburg à Durban, Maputo, Beira, Harare, Nairobi, Kampala, Addis Abeba, Luanda, Libreville, Accra, Abidjan, Dakar et Dar es Salaam” dont l’objectif était d’observer les effets de la décolonisation dans les grandes capitales africaines, entre 2014 et 2018.

Né en 1962 à Johannesburg, Guy Tillim est un photographe indépendant dont les reportages photo ont tapé dans l’œil d’agences de presse internationales telles que Reuters ou l’Agence France Presse. Ses images, sociales et travaillées, cherchent à dessiner l’évolution de ces grandes villes en pleine expansion.

Avenue Bagamoyo, Beira, Mozambique, 2008. (© Guy Tillim)

L’exposition “Museum of the Revolution” est visible à la fondation Henri Cartier-Bresson jusqu’au 2 juin 2019.

#4. Retour dans le temps outre-Manche

Jusqu’au 19 mai, dans la ville de Corbeil-Essonnes, l’ambiance est au “God save the Queen” grâce au festival photographique L’Œil urbain qu’organise la mairie. Depuis 7 ans, le festival sonde en image “les thématiques liées aux nouvelles réalités urbaines”. En 2019, face aux débats concernant le Brexit, L’Œil urbain explore le Royaume-Uni des années 1980 à nos jours.

La dizaine d’artistes invités proposent des lectures croisées de la Grande-Bretagne, qu’elles soient politiques, sociales ou culturelles. Le public participe en images à un retour en arrière sur les années Thatcher, la guerre en Irlande du Nord mais aussi la crise migratoire et les caractéristiques et stéréotypes des habitants. Un regard sur l’actualité et l’histoire de notre voisin empreint d’humanité.

© Yan Morvan

Le festival photographique L’Œil urbain se tient à Corbeil-Essonnes jusqu’au 19 mai.

# 5. Destination finale : à la conquête de l’espace

À Lyon, la fondation Bullukian s’ouvre à l’infini et l’au-delà en exposant les images de Vincent Fournier. Le photographe, également diplômé en sociologie, a fait de sa passion d’enfant pour les découvertes futuristes sa source d’inspiration professionnelle. Depuis dix ans, il sillonne le globe “à la recherche de lieux, de situations ou de rencontres en lien avec l’exploration spatiale”, précise la galerie lyonnaise.

À travers “Space Utopia”, l’exposition présentée jusqu’à la mi-mai, le photographe nous entraîne au cœur de salles de machines et d’entraînement qui semblent déjà, pour nous, simples terriens, faire partie d’un autre monde. L’ambiance, quasi surréaliste, force l’admiration et le silence, ce même silence qui nous accable lorsque la pensée de l’infini nous tombe dessus.

Ergol #11, salle blanche S1B, Arianespace, Centre Spatial guyanais [CGS], Kourou, Guyane, 2011. (© Vincent Fournier)