Notif’ : de la plus rétro à la plus immersive, 6 expos photo à voir avant le printemps

Notif’ : de la plus rétro à la plus immersive, 6 expos photo à voir avant le printemps

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Par Konbini

Publié le

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Les jours s’allongent et le ciel s’éclaircit, il est temps de sortir de sa tanière hivernale pour profiter des multiples expos de l’Hexagone. Comme il est parfois difficile de se décider, voire de se motiver, nous vous livrons nos coups de cœur des expositions de cette fin d’hiver.

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#1. La plus subversive

Quasiment deux ans jour pour jour après la disparition du jeune prodige chinois de la photo, la Maison européenne de la photographie dédie une exposition d’envergure à Ren Hang. Du 6 mars au 14 avril 2019, l’espace parisien accueillera 150 portraits du photographe, organisés de manière chromatique.

L’artiste, décédé à 30 ans à peine, a signé des œuvres porteuses d’un ADN unique, parfois qualifiées de subversives, voire de pornographiques. Cependant, ce qui surgit principalement des images de Ren Hang, c’est bien “l’expression d’un désir de liberté de création, de fraîcheur et d’insouciance” particulièrement vivifiante.

© Ren Hang

L’exposition “Love, Ren Hang” a lieu à la Maison européenne de la photographie, dans le 4e arrondissement de Paris, du 6 mars au 26 avril 2019. Le plein tarif est à 10 euros, le réduit à 6 euros.

#2. La plus baroque

À Aix-en-Provence, la galerie Goutal propose une escapade au plat pays à travers une exposition dédiée au surréalisme belge de Geert de Taeye. Jusqu’au 23 mars, les images baroques du photographe habilleront l’espace aixois. Les compositions de l’artiste belge jouent sur les codes picturaux d’œuvres classiques (s’inspirant de peintres flamands tels que Jan Van Eyck ou Jan van Dael) mais comportent aussi des clins d’œil modernes. Jamais dénuées d’humour, les photographies font autant écho au surréalisme belge qu’à des œuvres de David LaChapelle.

© Geert de Taeye/galerie Goutal

L’exposition “Le Surréalisme belge de Geert de Taeye” se tient à la galerie Goutal, à Aix-en-Provence, jusqu’au 23 mars 2019. L’entrée est gratuite.

#3. La plus instagramable

Après l’immense succès de l’expo immersive dédiée à Gustave Klimt, l’Atelier des Lumières à Paris propose en ce début 2019 une expérience visuelle autour de Vincent Van Gogh. Sur les murs, les plafonds et les sols de l’atelier apparaissent les chefs-d’œuvre du maître néerlandais, désormais adulé bien que complètement ignoré de son vivant.

L’exposition se vit plus qu’elle se regarde et même les plus réticents à une sortie au musée y trouveront leur compte. Prenez garde, les places (uniquement disponibles en ligne) partent comme des petits pains.

© Culturespaces/S. Lloyd

L’exposition “Van Gogh, La nuit étoilée” se tient à l’Atelier des Lumières, dans le 11e arrondissement de Paris, jusqu’au 31 décembre 2019. Comptez 14,50 euros pour le plein tarif, 9,50 euros pour les moins de 25 ans et 11,50 euros pour les étudiants.

#4. La plus familiale

Du 5 mars au 7 avril, la Maison de la photographie de Lille met à l’honneur un projet initié par une mère et sa fille, suivi depuis bientôt 30 ans. En 1990, la mère de Lisa De Boeck, Marilène Coolens, prend sa fille en photo de sa petite enfance aux prémices de son adolescence. En 2004, la photographe et le modèle deviennent un duo plus égalitaire.

Depuis, la mère et la fille créent des séries aux atmosphères bien particulières, qui traitent de sujets variés, tels que la mémoire, la maternité ou encore les stéréotypes féminins, le tout sous le prisme si particulier d’une relation d’artistes doublée d’une relation familiale.

“The Misfit”, 1996. (© Memymom)

L’exposition “memymom” a lieu à la Maison de la photographie à Lille, du 5 mars au 7 avril 2019. Le tarif plein est à 8 euros, 5 euros pour les étudiants.

#5. La plus rétro

En 2009, une certaine Vivian Maier, nourrice américaine née dans le Bronx, décède. Elle ne le saura jamais, mais un certain John Maloof tombe à peu près en même temps sur un carton rempli de ses photographies, à une vente aux enchères. Absolument ébahi par les images, il commence alors une véritable chasse aux trésors, en quête de l’héritage visuel de la photographe, qui a battu le pavé des rues de New York et Chicago, dans les années 1960 et 1970, immortalisant des scènes de rue fantasques, oniriques et touchantes.

Jusqu’au 30 mars 2019, la galerie parisienne Les Douches rend hommage à l’auteure de ces photographies providentielles, Vivian Maier. Depuis, le grand Joel Meyerowitz l’a couronnée comme une des “premières poétesses de la photographie en couleur”. “Vivian Maier: The Color Work” était auparavant visible à New York.

Miami, Floride, 1960. (© Vivian Maier/Maloof Collection et Howard Greenberg Gallery)

L’exposition“Vivian Maier: The Color Work” se tient à la galerie Les Douches, dans le 3e arrondissement de Paris, jusqu’au 30 mars 2019. L’entrée est gratuite.

#6. La plus itinérante

Afin de prolonger le plaisir de la bien connue Fête des lumières, la ville de Lyon organise une exposition itinérante de 32 photographies. Jusqu’au 21 mai, Lyonnais et touristes pourront ainsi revivre ou tout bonnement découvrir les installations de l’édition 2018 du festival. Les souvenirs de ces quelques jours lumineux sont à découvrir lors d’une balade le long du Rhône pour le moment, jusqu’à ce que change l’itinéraire.

“Une petite place pour de grands rêves”. (© Gabriel Han)

Les informations concernant l’exposition itinérante de la Fête des Lumières, présentée jusqu’au 31 mai 2019, sont à retrouver ici.