Une galerie d’art vous offre de la weed pour chaque achat d’une œuvre créée par un chien

Une galerie d’art vous offre de la weed pour chaque achat d’une œuvre créée par un chien

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© District Derp

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Par Lise Lanot

Publié le

"L'art ou le cannabis, pourquoi choisir ?" s'est demandée une galerie de Washington.

Dans la capitale américaine, la consommation personnelle de marijuana est autorisée, tout comme le fait d’en offrir. Il est cependant interdit d’en vendre hors d’un dispensaire agréé. Un couple a trouvé une faille dans ce système pour contourner cette interdiction grâce à une galerie d’art. Pour l’achat de toute toile réalisée par leur artiste Sudo, un pochon de weed est offert.

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Si l’affaire semble déjà assez cocasse comme cela, notons que l’artiste en question est une Alaskan Klee Kai, une chienne de race nordique âgée de 4 ans. Les propriétaires de la galerie, Christopher Licata et Anais Hayes, ont conçu un pinceau, monté sur un bâton, ajusté à la gueule de Sudo. Le duo choisit les couleurs, ajuste le chevalet et laisse l’animal réaliser ses peintures.

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La quantité de marijuana offerte dépend du coût de la toile achetée : une œuvre de 55 dollars est accompagnée d’un pochon de 3,5 grammes et une peinture de 330 dollars, d’un peu plus de 23 grammes, précise Business Insider. “On a pu associer le cannabis et l’art de Sudo parce qu’il n’y a pas de valeur définie pour l’art. L’art peut valoir n’importe quoi pour n’importe qui”, explique Anais Hayes.

Les client·e·s de la galerie District Derp n’achètent sûrement pas leurs œuvres seulement pour l’amour de l’art, mais les talents du canidé sont tout de même grandement appréciés. Pour le Washington City Paperles œuvres sont une “vision moderne canine de l’expressionnisme abstrait”. Le second degré n’est jamais bien loin pour les galeristes comme pour les client·e·s mais les tableaux de District Derp, tout comme ceux des rats de Steph Toogood, interrogent quant à ce qui fait la valeur de l’art et de comment on décide qu’une œuvre est “bonne” et digne d’intérêt.

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