Emilia Clarke, l’actrice de Game of Thrones, a sorti une bande dessinée engagée

Emilia Clarke, l’actrice de Game of Thrones, a sorti une bande dessinée engagée

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Par Ana Corderot

Publié le

Un projet féministe, à l’image des convictions de l’actrice.

Dix ans après le début de Game of Thrones, voilà que l’actrice Emilia Clarke, aka “The Mother of Dragons”, annonce la sortie de sa propre bande dessinée. C’est durant une interview accordée au média Entertainment Weekly qu’elle partage les prémisses et les détails de son nouveau projet d’écriture, intitulé M.O.M.: Mother of Madness.

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Tout commence il y a trois ans, lorsque Emilia Clarke, de manière assez ironique, émet l’hypothèse d’écrire une bande dessinée avec ses ami·e·s. Le lendemain, en se réveillant, elle trouve l’idée géniale et se dit “pourquoi pas ?” : M.O.M. était alors née. Si le titre de cette BD peut apparaître comme un clin d’œil à son surnom fétiche dans GOT (“Mother of Dragons”), il aborde également l’histoire d’une mère célibataire, dénommée Maya, aux pouvoirs insoupçonnés.

À première vue, le scénario fantastique de M.O.M. ne transcende pas. Pour autant, la BD d’Emilia Clarke a une portée délibérément féministe et engagée. En effet, en se focalisant sur le personnage principal de Maya, dont les pouvoirs sont activés par son cycle menstruel, Clarke, accompagnée de l’écrivaine Marguerite Bennett, entend faire l’éloge de toutes les mères, ces vraies héroïnes du quotidien : “Nous appelons toujours les mères des super-héroïnes, je me suis dit : ‘Et si elles l’étaient vraiment ? Pourquoi ne pas faire d’elles de véritables super-héroïnes ?'”

Couverture de “M.O.M.: Mother of Madness”. (© Image Comics)

Un projet touchant 

Pour ne pas faire les choses qu’à moitié, l’actrice s’est entourée d’une équipe de création entièrement féminine, comprenant l’illustratrice Leila Leiz, la directrice artistique Isobel Richardson et l’artiste Jo Ratcliffe pour la couverture.

Si le travail créatif fut collaboratif, Clarke explique qu’elle y a largement contribué en apportant sa touche personnelle, notamment dans le choix des costumes de son héroïne. Qui plus est, Emilia Clarke raconte trouver en Maya l’image de la femme contemporaine, défaite du regard masculin. Avec M.O.M, elle dit vouloir proposer un plaidoyer féministe et réaliste d’une femme dont la fragilité fait la force.

“Ce fut une très belle expérience féminine dans sa création, et un processus incroyablement épanouissant sur le plan créatif. Mais la principale raison pour laquelle je voulais faire cette bande dessinée est que je voulais que les jeunes filles voient une femme qui était vulnérable. De toute évidence, on voit énormément ça dans l’industrie du cinéma où il y a toutes ces femmes incroyablement stimulantes. Mais je n’avais pas l’impression d’avoir déjà vu ça dans le genre de la BD.”

Si pour l’instant tous les détails de l’intrigue n’ont pas encore été divulgués par Clarke, nous savons d’ores et déjà que M.O.M. devrait paraître en trois numéros, à partir du 21 juillet 2021. On a hâte !