Rocco, le fils de Madonna et Guy Ritchie, peint secrètement depuis 2018

Rocco, le fils de Madonna et Guy Ritchie, peint secrètement depuis 2018

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© Ricky Vigil M/GC Images ; Archivio Marco Piraccini/Mondadori Portfolio via Getty Images

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Par Lise Lanot

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Et ses toiles ne font pas l’unanimité.

Sous le nom de “Rhed”, un mystérieux artiste élevé “entre Londres et New York” voit ses toiles partir pour des milliers de dollars depuis sa première exposition solo en 2018, organisée par la galerie londonienne Tanya Baxter Contemporary.

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La fiche de l’artiste visible sur le site de la galerie précise que le “style expressionniste et les couleurs vibrantes” de ses toiles (ainsi que leur écho à “l’énergie dynamique du graffiti new-yorkais”) rappellent les travaux de Jean-Michel Basquiat et Banksy. Aujourd’hui, c’est la véritable identité de Rhed plutôt que son style qui échauffe les critiques. L’artiste serait, selon toute vraisemblance et un article de Page Six, Rocco Ritchie, le fils de Madonna et de Guy Ritchie.

Passé par les prestigieuses Central Saint Martins et Royal Drawing School de Shoreditch, le peintre âgé de 21 ans affirme vouloir “apprendre toutes les règles avant de pouvoir les briser”, citant en substance Picasso. S’épanouissant dans l’art du portrait, il rapporte s’intéresser à “l’anatomie du corps humain”, “pas forcément en tant que structure mais en tant qu’objet de beauté, dans la façon dont il bouge, vieillit, change”.

C’est sans doute cet attrait pour le viscéral qui pousse Tanya Baxter, fondatrice la galerie du même nom, à le rapprocher d’artistes du siècle dernier tel·le·s que Lucian Freud, Francis Bacon, Paula Rego, ou encore Helmut Newton. Ce rapprochement avec de grands noms de la School of London et de la photo ne trouve pas forcément écho auprès de la critique artistique.

Pour le collectif The White Pube (mentionné par le Guardian, également peu convaincu), les travaux de Rhed seraient plutôt comparables à “une intelligence artificielle qui aurait gratté du Modigliani, du fauvisme, des faces B de Picasso et un style emprunté de façon trop flagrante à Bacon pour créer de nouvelles œuvres qui ont l’air déjà vieilles et plates et dépassées”.

“Et la grande révélation ‘ce gamin au succès douteux dans le monde de l’art a en fait des parents riches et célèbres’ n’est ni surprenante, ni nouvelle, c’est juste de la merde”, poursuit le collectif. Rocco Ritchie sera parvenu à garder son identité secrète près de quatre ans mais il est fort probable que ce soit désormais son pedigree qui fasse la pluie et le beau temps sur sa cote.