Entre Londres et Paris, l’univers aux influences cosmopolites d’Agata Wolanska

Entre Londres et Paris, l’univers aux influences cosmopolites d’Agata Wolanska

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Par Lisa Miquet

Publié le

À la fois photographe de mode et de nature morte, Agata Wolanska possède plus d’une corde à son arc. Nous avons eu l’occasion d’échanger avec elle au sujet de ses images, de ses inspirations et de sa vie quotidienne partagée entre Londres et Paris. 

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Agata Wolanska est une photographe de mode et de nature morte. Grâce à des mises en scène particulièrement soignées, la jeune femme façonne un univers qui lui est propre. Son travail nous livre une atmosphère froide et très colorée à la fois qui peut nous évoquer de nombreuses références cinématographiques. Pour façonner ces différentes ambiances, Agata Wolanska puise son inspiration dans d’autres disciplines artistiques, puisqu’elle a commencé la photographie en immortalisant des danseurs et des musiciens :

“Je prenais en photo mes amis danseurs. Du fait de mon entourage, c’est des modèles que j’avais facilement à proximité. À côté de ça, je prenais un peu tout en photo, j’étais fascinée par tous les objets, mais aussi les lieux de vie, la vie de tous les jours.”

Si la vie quotidienne semble l’intriguer, ce n’est pas le reportage mais plutôt la photographie de mode qui anime la jeune femme. Un moyen pour elle de maîtriser de A à Z le processus de création de ses images. Contrôlant à la fois la lumière, le stylisme, le maquillage, le choix des modèles ou encore le cadrage :

“En photographe de mode, je retrouve mon obsession pour la couleur. Je peux mettre en scène les choses qui m’inspirent, même si ça ne vient pas directement de la mode. Le fait de pouvoir créer une ambiance qui me correspond à moi et à mes goûts, c’est ce qui me plaît vraiment.”

Entre deux villes emblématiques

D’origine allemande, la photographe vit entre Londres et Paris, deux capitales européennes au rayonnement culturel particulièrement important, ce qui a un impact considérable sur son travail :

“Je pense que le fait de circuler entre deux grandes villes me garde éveillée. J’adore le moment où je prends le train, ça ne me fatigue pas du tout. Mon but pour le moment, c’est de découvrir énormément de choses, pour après pouvoir faire précisément ce que je voudrais. À Londres je rencontre des collaborateurs très enthousiastes, à Paris j’entretiens plutôt des relations de confiance.”

En plus de vivre entre de ces deux villes emblématiques, la photographe semble beaucoup voyager. Il suffit de se balader sur son compte Instagram pour y découvrir des clichés capturés à New York ou à Marseille. Un brassage culturel et géographique qui enrichit son travail, au même titre que l’histoire de l’art :

“En général, j’adore découvrir des cultures très différentes, de nouveaux vêtements, de nouveaux environnements. Parmi les artistes qui ont eu une vraiment influence sur moi, je peux citer William Eggleston et Stephen Shore dont les photos me parlent particulièrement.”

Jouant avec les cadres, les reflets du miroir ou encore la gémellité, son travail nous interroge de manière consciente ou non sur notre rapport à l’identité. Des images prometteuses pour une photographe qui a déjà été en lice pour le prix Picto ou encore la Bourse du Talent.

Vous pouvez retrouver le travail d’Agata Wolanska sur son site personnel, sa page Facebook ou encore son compte Instagram.