Burning Man immortalisé à l’argentique par Lou Stymes

Burning Man immortalisé à l’argentique par Lou Stymes

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Par Lisa Miquet

Publié le

Partie sur les traces de “l’homme qui brûle”, Lou Stymes est revenue avec une série de photographies argentiques.

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Depuis 1986, dans le désert de Black Rock au Nevada, 70 000 personnes se réunissent chaque année pour le festival Burning Man. Si l’événement est loin d’être récent, Internet et les réseaux sociaux ont rendu ces cinq dernières années le rassemblement de “l’homme qui brûle” très populaire, bien au-delà des États-Unis.

Rappelant Woodstock, festival mythique que notre génération n’a pas connu, Burning Man semble plonger ses participants dans une atmosphère utopique et hors du temps. Construit sous forme de ville éphémère, l’événement laisse parler la créativité de ses festivaliers où constructions artistiques et campements se mélangent. L’édition 2017 a eu lieu du 27 août au 5 septembre, et la photographe Lou Stymes s’y est rendue. Armée de son appareil argentique, elle a immortalisé le festival, malgré des conditions de prise de vues parfois compliquées. Elle nous raconte :

“C’est assez galère en argentique ! Ce n’est pas un désert avec du sable, car c’est en réalité un lac asséché dont le fond est en argile. Il y a donc de la poussière d’argile qui vole absolument tout le temps. Il faut bien sûr faire attention au boîtier, mais surtout aux changements de pellicule. Perso, je changeais mes pellicules uniquement dans ma tente : sans vent pour essayer de minimiser les risques de poussières à l’intérieur du boîtier.

Je partais toujours avec une pellicule vierge chargée, et je voulais qu’elle soit pleine à mon retour au camp pour pouvoir la changer et repartir plus tard avec une nouvelle. Je préférais “gâcher” certaines prises avec des photos pas indispensables que de repartir avec une pellicule où il reste seulement 2 photos vierges. Du coup, c’était assez contraignant : faire minimum et maximum 36 photos à chaque sortie, ce qui correspondait à une demi-journée en général.”

Sa série, Desert to Dream témoigne de la beauté de l’événement : un paysage lunaire, un désert à perte de vue, des œuvres d’art qui émanent du paysage et une ambiance particulièrement festive. À découvrir en images.

Vous pouvez retrouver le travail de Lou Stymes sur son site personnel ou son compte Instagram.