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Voyagez à travers les déserts du monde entier grâce aux images d’Erisphère

Voyagez à travers les déserts du monde entier grâce aux images d’Erisphère

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Par Lisa Miquet

Publié le

Dunes, sable fin et lumières éthérées, Erisphère nous embarque à travers des déserts aux quatre coins du globe.

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Alors qu’il n’avait pas suivi un parcours académique orienté vers l’art ou la photographie, Erisphère a développé en autodidacte une sensibilité à l’image. Il a découvert la photo en amateur, fait beaucoup d’explorations de lieux abandonnés et au fil de ses clichés a fait évoluer son style, se rapprochant de plus en plus des photos lifestyle et outdoor. Lors d’un voyage avec un groupe d’amis dans l’Ouest américain, appareil photo en poche, il réalise qu’il aimerait vraiment faire le tour du monde pour photographier les déserts.

N’ayant pas le temps de réaliser ce projet durant ses vacances, le jeune homme choisit de quitter son emploi d’ingénieur dans une entreprise parisienne pour concrétiser cette envie. Il nous raconte :

“J’avais des économies, et plutôt que d’acheter un appart à Paris, je me suis dit que j’allais partir voyager et faire ce qu’il me plaît. Il y a beaucoup de jeunes qui pètent un câble après trois ou quatre ans de boulot. Moi pour le coup, ce n’était pas vraiment le cas. Mon boulot me plaisait à Paris, c’est juste que j’avais un projet en tête que j’avais vraiment envie de faire.”

Isolé dans des espaces naturels grandioses, le photographe peut capter toute la beauté du désert : les lumières, les roches, les dunes, et les nombreux jeux d’ombres. Mais ce qui séduit aussi notre “désérophile”, ce sont les rencontres que permettent ces lieux insolites. Ces endroits étant très peu fréquentés, chaque rencontre devient alors une véritable expérience.

Un périple d’un an en sac à dos

D’un point de vue matériel, Erisphère a opté pour un reflex Canon 6D, un téléobjectif 24-70mm f2.8 et un drone DJI Spark. Une manière pour lui d’avoir du matériel robuste, léger et relativement accessible :

“J’aurais pu prendre un plus grand angle mais c’est super lourd et très cher. Je ne voulais pas partir avec du matériel trop coûteux, car en voyageant un an en backpack, on prend le risque de se faire voler son matos, de le perdre ou de l’abîmer. “

Le jeune homme vient de conclure le premier trimestre d’un périple d’un an. Il a déjà visité la Jordanie, l’Iran, l’Égypte et a récemment posé ses valises au Mexique. Parmi ses souvenirs les plus marquants de son voyage, il nous raconte la rencontre fortuite avec le DJ Shadi Khries dans un avion pour la Jordanie :

“Dans l’avion, je m’assois à côté d’un mec qui fait de la musique sur son ordinateur, on discute un peu et il m’explique qu’il organise un festival dans le désert. Je suis parti avec lui pour faire des photos et des vidéos de l’événement. Je me suis retrouvé à installer des lanternes en haut des rochers, à dormir dans un camp bédouin. C’était assez authentique, car le DJ avait vécu toute sa jeunesse dans cette région.”

Au fur et à mesure de son excursion, Erisphère documente ses découvertes dans des carnets de voyage mêlant texte et images. Des reportages immersifs, qui nous transportent au cœur des dunes.

Vous pouvez retrouver le travail d’Erisphère sur son site personnel et son compte Instagram.