En images : d’est en ouest, ces road tripeurs ont immortalisé les États-Unis

En images : d’est en ouest, ces road tripeurs ont immortalisé les États-Unis

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Par Jeanne Pouget

Publié le

Downtown Miami : le street art du quartier de Wynwood

“Comme tout nouveau quartier en réhabilitation, Wynwood est tout en contraste, graphiquement et humainement. Un espace ‘Wall’ a été créé, mais le quartier tout entier est une œuvre d’art. On peut trouver des squats dans des maisons en ruines, de la misère, et sur le trottoir d’en face, faire ses courses chez Louis Vuitton ou boire un jus de fruit à 14 dollars. Nous sommes rentrés dans une galerie exposant du Keith Haring, et alors que nous flânions dans l’arrière-boutique, nous sommes tombés sur une œuvre originale du père du pop art, Andy himself (17 000 dollars tout de même)”.

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La Nouvelle-Orléans, cité vintage

“Nous avons eu la chance de passer le réveillon du Jour de l’an à La Nouvelle-Orléans. Une ambiance digne d’un Mardi gras, avec des colliers lancés depuis les balcons, beaucoup d’alcool et de feux d’artifices tirés sur le Mississippi pendant 24 heures, étant donné que les particuliers peuvent les tirer à n’importe quel moment du jour et de la nuit. Si, en déambulant dans les rues, vous trouvez qu’il y a du monde, ce n’est autre que la file d’attente du Café du Monde, qui fait les meilleurs beignets de la ville (et donc du pays.”

Le Texas, la terre des origines

“C’est là que tout commence. On plonge doucement dans une image 16:9, les routes sans fin, la course avec les trains de marchandises, les champs de pétrole et les drapeaux. Houston nous a permis de vivre un rêve et de découvrir le siège de la Nasa. Puis nous avons tracé jusqu’à Austin, avec sa musique omniprésente. Nous nous sommes retrouvés dans un dancing hall à bouger au son de la live country. Grâce à notre accent, nous avons eu droit à toute la panoplie du club en cadeau : casquette, T-shirt, porte-gobelet, bracelet…”

Cadillac Ranch, la morte-vivante

“Une œuvre d’art en plein air qui date des années 1970. À l’instar du mouvement Dada, elle permet à n’importe quelle personne qui se sent l’âme artistique de venir graffer. Nous ne pouvions pas aller aux États-Unis sans passer par cette œuvre qui ‘hante’ notre imaginaire depuis de nombreuses années. Il s’agit d’une œuvre peu connue. À l’office du tourisme, on vous conseillera d’abord la tyrolienne, les randonnées ou le musée du maquillage avant de vous parler de cet endroit. Prévoyez votre bombe!”

Monument Valley et la traversée des géants sous la neige

“Nous avons d’abord été un peu déçus de découvrir ces paysages si connus sous la neige. Puis, ce sentiment a laissé place à une satisfaction. L’impression d’assister de manière privilégiée à un spectacle rare et donc l’occasion de capturer des images uniques de ces espaces tant de fois portés à l’écran. Nous avons ensuite eu un moment de grâce avec un lever de soleil sous la brume. Seuls sur la route avec pour unique compagnie des coyotes hurlants.”

Las Vegas, l’oasis

“On y allait un peu à reculons, au départ. Mais nous avons su apprécier la beauté architecturale des hôtels, leurs décorations et œuvres d’art.  Les reconstitutions de lieux mythiques laissent rêveur… Le spectacle jour et nuit, intérieur comme extérieur, entre un tournage de Jason Bourne (avec Matt Damon !) et le show de David Copperfield… Las Vegas est à la hauteur de sa réputation de Disneyland pour adultes. Nous avons même pu dormir au Luxor (un hôtel réputé) pour la somme de dix euros la nuit.”

San Francisco, capitale mondiale de la tendance

“Hipster, healthy, San Francisco confirme son statut de capitale mondiale de la tendance. Le quartier de Haight-Ashbury avec ses boutiques grunge, punk et ses talons rouges. Le Castro, lumineux, branché et coloré. En mission dans les boulangeries branchés, il faut presque se lever aussi tôt que le boulanger lui-même pour être servi tellement l’attente est longue. Un mode de vie, de déplacement et de stationnement si particulier. Un environnement naturel, extraordinaire, entre océan, baies et parcs nationaux. Nous avons vécu le Super Bowl en direct, assisté à une séance d’écriture dans le ciel par l’US Air Force. Un coup de cœur tellement immense que l’on en deviendrait presque vegan.”

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