Entre terre et mer, Niels Schubert photographie les côtes italiennes

Entre terre et mer, Niels Schubert photographie les côtes italiennes

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Par Lise Lanot

Publié le

Quand Niels Schubert passe par Gênes en 2014, les vues de la ville l’interpellent et le poussent à photographier les bords de mer.

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Couleurs pétantes, lumière éclatante et eau turquoise, la série de Niels SchubertGenova – concrete & color, se rapproche de la peinture hyperréaliste et rappelle les photographies de Martin Parr (dont on vous parlait la semaine dernière, ici). Pendant près de deux ans, le photographe allemand nous raconte s’être plongé dans le microcosme des plages publiques le long des côtes italiennes :

“Tout a commencé en 2014. En passant par Gênes (Italie), j’ai été frappé par la vue de la ville depuis la mer. La complexité, la densité, l’exiguïté des immeubles, l’ordre et le désordre de la ville, la palette des couleur des palazzi, ces grands immeubles, m’ont poussé à vouloir étudier la ville de façon plus précise.

J’ai pris une chambre d’hôtel située en bord de mer, à l’est de la ville. Je suis allé me promener et la première chose que j’ai vue était une plateforme de béton qui surplombait la mer. Un tiers de la plateforme était recouvert de parasols encore fermés et quelques dames âgées se reposaient au soleil, profitant du petit matin et de sa tranquillité. Ça a été comme un coup de foudre, une situation sans pareille : c’était le début du projet.”

Selon les propres mots du photographe, ses compositions se distinguent par leur “précision” et le duo de “sérénité et d’austérité” qui s’en dégagent. Il s’intéresse aux détails, aux interactions des personnages et à leur coexistence dans un endroit étroit. Schubert cite parmi ses inspirations les photographes Joel MeyerowitzStephen Shore et la photographie d’architecture.

Concernant son processus de travail, il confie : “Je ne parle jamais aux personnes figurant sur mes photographies, cela compliquerait le processus et résulterait en quelque chose de peu authentique, de déformé. Je suis un observateur, un reporter photographique. Il ne s’agit jamais de ridiculiser mais de raconter, et ce, toujours avec empathie.”

Vous pouvez acheter les photographies de Niels Schubert sur ce site.