La vie dans le Jutland : David Maurel rend hommage à son village danois

La vie dans le Jutland : David Maurel rend hommage à son village danois

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Par Donnia Ghezlane-Lala

Publié le

Un retour aux sources à Hjerl Hede

Ce village de la péninsule du Jutland, appelé Hjerl Hede, est en réalité un musée en plein air peuplé de paysans et d’habitants de la région qui viennent 3 mois par an vivre et travailler comme à l’époque. La séri Il était une fois dans le Jutland… raconte, à la manière d’un conte scandinave, l’histoire de cette bourgade à travers des photographies intimistes qui documentent le quotidien des villageois, leurs activités et leur communauté.
Véritable havre de paix déconnecté du reste du monde, ce petit village est le dernier vestige d’un passé révolu dans lequel les gens vivent sans aucune forme de technologie. On y trouve notamment une scierie, un moulin, une école, des animaux (cochons, oies, moutons, poules et dindons), une confiserie et beaucoup de boutiques d’artisanat. David Maurel nous explique sa démarche :

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“Quand on pénètre dans ces lieux et bâtiments, on peut observer de véritables tableaux vivants. J’ai donc décidé, en 2010, de démarrer un travail de documentation, d’héritage spirituel. Tout a été réalisé à l’argentique, au Rolleiflex 6×6 (pellicule Kodak Portra 400) et au Leica M6 (Kodak Portra), pour préserver l’authenticité des lumières et des couleurs, si douces.”

Sa volonté était bel et bien de capturer l’âme d’un village. On retrouve dans cette série baignée dans l’atmosphère rustique de cette région beaucoup de portraits et de scènes de la vie quotidienne. Et si ses clichés ressemblent parfois aux œuvres classiques des peintres flamands, ça n’est pas un hasard. David Maurel nous parle de ses inspirations :

“Mes voyages m’ont ouvert l’esprit. Mon père et mon grand-père paternels m’ont appris les bases de la photographie. Les National Geographic des années 1980 restent mon inspiration ultime, aux côtés de photographes plus classiques tels que Bernard Plossu, Brassaï, et bien sûr des contemporains que j’aime beaucoup comme Kares Le Roy et Julien Pebrel.”