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Le directeur de la photographie de Game of Thrones défend l’obscurité de “The Long Night”

Le directeur de la photographie de Game of Thrones défend l’obscurité de “The Long Night”

Image :

© Game of Thrones

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Par Marion Olité

Publié le

Un épisode dark and full of terrors !

Vous ne vous êtes pas remis de l’obscurité dans laquelle l’épisode “The Long Night”, le 3e de la saison 8 de Game of Thrones, vous a plongés ? C’est votre faute ! Enfin, c’est en substance ce que nous dit Fabian Wagner, le directeur de la photographie, qui commence à avoir la moutarde qui lui monte au nez face aux nombreuses critiques moqueuses concernant le manque de lumière de la fameuse bataille de Winterfell, réalisée par Miguel Sapochnik.

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Selon lui, ce problème n’en est pas un et c’est aux fans de s’adapter à ce qu’ils regardent : “Le plus gros souci c’est que beaucoup de gens ne savent pas régler correctement leur téléviseur. Sans compter ceux qui regardent ça, malheureusement, sur de petits iPads, ce qui ne pourra jamais rendre justice à une série comme Game of Thrones“, a-t-il confié à Wired UK.

Il est vrai que cet épisode, annoncé depuis longtemps comme la plus grande bataille jamais filmée, méritait une installation particulière pour véritablement savourer le travail dantesque réalisé à tous les étages et les nuances… de noir. Game of Thrones est une série cinématographique, dans le sens où vous devez la regarder comme si vous étiez au cinéma… si vous regardez une scène nocturne dans une pièce pleine de lumière, ça ne va pas vous aider à voir quoi que ce soit correctement.”

Si on comprend les recommandations de Fabian Wagner, il oublie peut-être un peu vite que tout le monde n’est pas équipé d’un home cinéma et que la singularité de l’objet sériel repose aussi sur le fait qu’elle est plus accessible et démocratique qu’un film, avec des usages de plus en plus nomades.

Il poursuit : “Les showrunners ont décidé que cet épisode devait être sombre… Un autre style n’aurait pas collé. Tout ce que nous voulions montrer aux gens est là.” Enfin, il insiste aussi sur la dimension humaine de l’épisode : “Personnellement, je n’ai pas toujours besoin de voir tout ce qu’il se passe, parce qu’en vérité, il s’agit davantage de ressentir l’impact émotionnel.”