Le visage de ce journaliste interviewant Donald Trump est devenu un mème pour décrire 2020

Le visage de ce journaliste interviewant Donald Trump est devenu un mème pour décrire 2020

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Par Lisa Drian

Publié le

Le journaliste politique Jonathan Swan et ses moues perplexes sont devenus des icônes sur les réseaux sociaux.

Un visage perplexe, incrédule, voilà la parfaite allégorie de l’année 2020. L’ascenseur émotionnel ne s’est jamais arrêté cette année, et encore moins pour ce journaliste qui s’est retrouvé face à Donald Trump, en interview.

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Une moue dubitative et un regard disant “Je ne peux pas croire ce qui est en train de se passer” résument à eux seuls les derniers mois écoulés. Ou ils sont plutôt une juste réaction face aux propos du président américain. Retour sur ces images devenues virales.

Des propos qui choquent le journaliste

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Au cours d’une interview pour la chaîne américaine HBO, réalisée le 3 août dernier, Donald Trump s’est amusé avec les graphiques montrant les chiffres de la pandémie pour en faire ressortir une conclusion aussi étrange que risible.

Selon le président américain, les chiffres du Covid-19 aux États-Unis sont les “meilleurs” comparés aux autres pays. De quoi laisser pantois face à sa gestion de la crise sanitaire. Dans cette même interview, Donald Trump a exprimé ses meilleurs vœux à la présumée trafiquante d’enfants, Ghislaine Maxwell, et a affirmé que les États-Unis géraient mieux la pandémie qu’ailleurs puisque le nombre de décès “est inférieur à celui dans le monde”.

Jonathan Swan, qui est également le fils du médecin Dr Norman Swan – un éminent expert médical du Covid-19 en Australie –, n’a pas pu cacher son étonnement… et ça se lisait sur son visage. Le journaliste était si confus de leur conversation qu’il était impossible pour lui de se contrôler ses expressions faciales et de ne rien laisser transparaître.

Lorsque Trump lui a montré le graphique pour appuyer ses propos dans sa réponse sur la gestion de la crise, le journaliste, perturbé, a répondu : “Oh, vous prenez le nombre de morts en proportion des cas. Je parle du nombre de morts en proportion de la population. C’est là que les États-Unis sont vraiment mauvais. Bien pire que la Corée du Sud, l’Allemagne…”

Jonathan Swan a rebondi en utilisant comme exemple les chiffres de Corée du Nord, qui sont bien plus bas qu’aux États-Unis en proportion : sur 51 millions d’habitant·e·s, 300 personnes sont mortes, soit 0,59 décès pour 100 000 habitant·e·s. Trump a immédiatement répliqué : “Eh bien, vous ne pouvez pas faire ça”, déclenchant un autre regard effaré du journaliste.

Malgré le surréalisme de cet entretien – qui restera mémorable pour Swan –, ses moues perplexes auront finalement bien amusé les internautes.

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