Plastique et seringues, la chirurgie esthétique interrogée dans une série photo troublante

Plastique et seringues, la chirurgie esthétique interrogée dans une série photo troublante

Image :

© Voice Of Breath13/The Tehran Times

photo de profil

Par Lise Lanot

Publié le

Plastic Tehran est une série troublante sur le recours au bistouri.

Lancer un média célébrant la “mode urbaine, le style de vie et la pop culture” iraniennes représentait un défi pour le créateur de mode Araz Fazaeli. Cela fait sept ans qu’il mène pourtant le projet tambour battant sous la forme de The Tehran Times, un média constamment en quête “d’Iraniens et d’Iraniennes à travers le monde qui souhaitent raconter leurs histoires artistiques et capturer l’esprit d’une nouvelle génération en plein essor”.

À voir aussi sur Konbini

Persuadée que la mode est avant tout “une affirmation de ses expressions culturelles et personnelles”, l’équipe de Tehran Times s’est donné pour mission de présenter des aspects “moins connus à l’international” de la Perse : “son art et sa mode”. Régulièrement, le média présente des éditoriaux thématiques. Il y a quelques mois, Araz Fazaeli chapeautait Plastic Tehran, une série photo centrée sur la tentation de la chirurgie esthétique comme une “une invitation à voir les choses sous un nouvel angle”.

“Plastic Tehran”. (© Voice Of Breath/The Tehran Times)

“Bien que supposée être dangereusement addictive, la chirurgie plastique n’est ni fondamentalement bonne ni mauvaise. Préserver ou pas l’état naturel de son corps est un choix personnel, celles et ceux qui décident de le modifier ne sont pas forcément superficiel·le·s ou ne souffrent pas forcément d’un manque de confiance”, assurent Araz Fazaeli et Neda Monem.

Lourdement maquillée par Nazanin Orfinejad, la mannequin choisie par l’équipe a posé au milieu d’un décor rempli de matériaux en plastique et de seringues en tous genres. Les images de la toute jeune photographe Voice Of Breath13 troublent, entre l’éclat de leurs couleurs, le malaise instillé par les morceaux de plastique couvrant le visage de la jeune femme et les aiguilles qui l’entourent. Ainsi, The Tehran Times parvient à lier édito mode et narration visuelle percutante.

“Plastic Tehran”. (© Voice Of Breath/The Tehran Times)

“Plastic Tehran”. (© Voice Of Breath/The Tehran Times)

“Plastic Tehran”. (© Voice Of Breath/The Tehran Times)

“Plastik Tehran”. (© Voice Of Breath/The Tehran Times)

“Plastic Tehran”. (© Voice Of Breath/The Tehran Times)

“Plastik Tehran”. (© Voice Of Breath/The Tehran Times)

“Plastic Tehran”. (© Voice Of Breath/The Tehran Times)

“Plastic Tehran”. (© Voice Of Breath/The Tehran Times)

“Plastic Tehran”. (© Voice Of Breath/The Tehran Times)