Pour préserver la santé mentale de ses agents, la police britannique teste un logiciel de reconnaissance d’image

Pour préserver la santé mentale de ses agents, la police britannique teste un logiciel de reconnaissance d’image

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Par Lisa Miquet

Publié le

Les forces de l’ordre britanniques ont recours à de nouvelles technologies, mais ces dernières réservent encore quelques surprises.

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Si nous parlons régulièrement d’intelligence artificielle dans le domaine de la retouche numérique ou de la photographie mobile, la reconnaissance d’image peut aussi avoir d’autres utilités dans notre société. En effet, pour lutter contre la pédopornographie, la police britannique mise sur les avancées technologiques et a décidé d’investir dans une intelligence artificielle capable de scanner les téléphones et ordinateurs de suspects.

Ce programme, qui pourrait être effectif dans deux ou trois ans, selon The Telegraph, permettrait de faire gagner du temps aux forces de l’ordre mais aussi et surtout d’éviter aux policiers de subir des traumatismes psychologiques dus aux recherches d’images insoutenables. Mais, si la mise en place de ce programme part d’une intention louable, sa mise en pratique reste aujourd’hui compliquée.

En effet, pour le moment, l’intelligence artificielle est capable de détecter avec précision les images de drogues, d’armes ou d’argent, mais présente quelques failles pour ce qui est de la nudité par exemple. Comme le relate le journal britannique The Telegraph, le programme confondrait encore régulièrement des images de corps nus et des photographies du désert. Compliqué, donc, d’en tirer des informations précises et utiles dans le cadre d’une enquête. 

De plus, l’utilisation d’un tel programme pourrait poser la question du stockage des données, une problématique particulièrement compliquée quand il s’agit de fichiers sensibles comme ceux-ci. La justice va-t-elle déléguer une part de ses investigations à des programmes ? Que ce soit en matière de développement, de fiabilité ou encore de légalisation, l’utilisation de ces avancées technologiques reste un vaste chantier. 

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