Ma copine m’a initié à la série La Chronique des Bridgerton et, depuis, je ne peux plus m’en passer

Mondanités et pop

Ma copine m’a initié à la série La Chronique des Bridgerton et, depuis, je ne peux plus m’en passer

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Par François Faribeault

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Attends mais Penelope c’est Lady Whistledown ?

Bien souvent, grâce à mon appétence pour les séries et films ainsi qu’aux conseils de mes collègues experts dans ces domaines, je suis, dans le couple, la personne qui propose des chefs-d’œuvre à regarder. Ainsi, j’ai notamment fait découvrir à ma copine The Office, Fleabag, Blue Eye Samurai, One Piece, Fallout, et j’en suis pas peu fier. Mais récemment, ma copine m’a présenté une série qu’elle adore : La Chronique des Bridgerton.

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Un seul épisode et je suis tombé dans la Régence anglaise

D’abord dubitatif, car je pensais que ce n’était pas du tout ma came, j’ai moqué le projet. Alors ma moitié a commencé de son côté la saison 3, sortie ce jeudi 16 mai. Le truc qu’on aime bien faire elle et moi, c’est se poser dans le salon, elle devant sa série et moi devant les jeux vidéo. Elle garde le volume élevé pendant que je joue en mute (je cherche à platine les sept jeux FromSoftware, c’est très chronophage donc pas besoin de son). Alors, pendant que je tapais une run vers les 4 Rois, je zieutais l’épisode 1 de la saison 3. Sans le savoir, le piège s’est refermé sur moi. À la fin de l’épisode, je voulais en savoir davantage sur l’avenir de Penelope, Francesca et Colin.

Penelope ma préf

J’ai tout arrêté pour regarder la suite. Je n’ai jamais vu la saison 1 ni la saison 2, à part une fin d’épisode avec une meuf qui tombe de cheval. Je crois qu’elle s’était pris un râteau et s’était enfuie à dos de canasson avant que son front ne rencontre le sol d’un joli pré. Par contre, la saison 3, je l’ai saignée aux côtés de ma zouz. Dans sa bienveillance, elle m’a situé les personnages, les statuts et les principaux événements des deux premières saisons. J’ai très vite accroché avec Penelope, la vraie héroïne de l’œuvre, ainsi qu’avec Francesca, dont la personnalité fait écho à la mienne (j’adore le piano et les gens qui ferment leur bouche). Par contre, abusé de couper la saison en deux parties. D’où on va attendre trois semaines pour la suite, surtout après une telle scène de cul dans la calèche ?

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“C’est bien ‘Give Me Everything’ de Pitbull qu’on entend ?”

L’autre aspect qui me plaît dans la série, c’est le mélange de réalité historique avec des idées plus actuelles et pop : l’absence du roi George, la présentation des jeunes filles à la reine, les soirées mondaines, les décors, mais aussi la diversité des couleurs de peau dans une bourgeoisie du début du XIXe siècle, les coiffures et costumes outranciers et le fait que les personnages passent leurs journées à 1) se balader, 2) se préparer pour le bal du soir, 3) aller au bal. C’est tout. Et on ne s’en lasse pas.

Maintenant la musique. Incroyable. On ne m’avait pas dit que la bande originale était composée de reprises de titres mythiques des années 2000 à aujourd’hui. Quand j’ai reconnu l’un des meilleurs sons de Pitbull, j’ai appelé mon valet pour rentrer au manoir. Quand la reprise de “Cheap Thrills” de Sia est parvenue à mes oreilles, j’ai courtisé ma copine avant de l’inviter à danser. Cette série assume ce qu’elle est à tous les niveaux, et ça ne la rend que plus attractive (un peu comme le couple Kate et Anthony).

Bien que je n’aie vu que quatre épisodes de la saison 3, La Chronique des Bridgerton est déjà une réussite pour moi. En attendant la partie 2, je m’en vais regarder les deux premières saisons.