80 œuvres du street artiste Invader ont envahi les rues marseillaises

80 œuvres du street artiste Invader ont envahi les rues marseillaises

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© Invader

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Par Lise Lanot

Publié le

De la prison des Baumettes aux calanques, la chasse aux personnages d'Invader est lancée.

En plus des nombreux·ses Parisien·ne·s ayant quitté la capitale pour Marseille depuis le déconfinement, la Cité phocéenne s’est retrouvée envahie de petits personnages malicieux, débarqués en secret cet été. Cette irruption est l’œuvre du street artist Invader, à qui le MaMo (le centre d’art contemporain de la Cité Radieuse) a donné carte blanche dans le cadre de l’exposition “Invader was here”.

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Depuis les années 1990, l’artiste français a laissé sa trace dans une trentaine de villes du monde. Il marque son passage de ses créatures pixelisées inspirées du jeu de 1978 Space Invaders, desquelles il a également tiré son nom. Cet été, il a libéré 80 de ses “envahisseurs” à travers Marseille, des quartiers sud aux quartiers nord, de la Cannebière au Vieux-Port, de la prison des Baumettes aux calanques.

Vue d’installation, “Invader was here”, MAMO Marseille Modulor, 2020. (© Invader)

Tout l’été, Invader a fait du MaMo son atelier. L’exposition est la mise en lumière des coulisses de son travail : le centre d’art est transformé en “une installation-atelier inédite portant l’empreinte du modus operandi de l’artiste”.

En dehors du musée, les mosaïques du street artist se répandent, dans toutes les tailles (de vingt centimètres à quatre mètres) et dans tous les lieux, comme pour aiguiller la visite de Marseille. Une “carte d’invasion” a d’ailleurs été créée par Invader afin de partir à la conquête des œuvres et de la ville :

“En complément de space invaders, de nombreux motifs évoquent thèmes régionaux et emblèmes de la culture populaire, tout en injectant des calembours visuels, des notes poétiques ou en réinventant des points de vue sur la ville via des mises en valeur de sites insolites.”

Les références mentionnées concernent autant Zinédine Zidane que Fernandel, précise le site Artnet. La conquête peut se faire de façon numérique puisque l’application FlashInvaders permet de recenser et partager toutes les créations repérées.

Vue d’installation, “Invader was here”, MAMO Marseille Modulor, 2020. (© Invader)

Invader au MAMO Marseille Modulor, 2020. (© Invader)

Vue d’installation, “Invader was here”, MAMO Marseille Modulor, 2020. (© Invader)

Vue d’installation, “Invader was here”, MAMO Marseille Modulor, 2020. (© Invader)

Vue d’installation, “Invader was here”, MAMO Marseille Modulor, 2020. (© Invader)

“Invader was here” est visible au MaMo de Marseille jusqu’au 11 novembre 2020. Les mosaïques du street artist sont visibles à qui ouvre l’œil. Vous pouvez les “attraper” avec une application dédiée, FlashInvaders.